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24 août 2012 - 17:19
Avignon-Edimbourg : les plus grands festivals de spectacle vivant du monde
Nés la même année sur les cendres de la Seconde Guerre mondiale, les festivals d’Edimbourg et d’Avignon se sont tout de suite imposés dans leur sphère linguistique. Chacun possède aussi un festival parallèle et spontané. Ces manifestations transforment l’allure et l’ambiance de ces deux villes historiques. Découvrons, en miroir, ces deux phénomènes culturels uniques au monde.
Pour les Français, aucun festival de théâtre et de spectacle vivant n’est plus grand que ceux d’Avignon. C’est méconnaître l’existence des festivals d’Edimbourg qui convoquent dans la capitale écossaise le monde anglo-saxon dans son ensemble. Par sa dimension et son impact le phénomène édimbourgeois dépasse les manifestations avignonnaises. Mais la quantité ne fait pas forcement la qualité ou la pertinence.
En tout cas, ne cherchons pas la compétition entre les deux villes. Elles méritent toutes deux d’être visitées pendant leurs festivals (en juillet pour Avignon et en août à Edimbourg).
Le mélange des genres qui s’invite sur scène est séduisant et surprenant. La manière dont le spectacle vivant prend possession de la ville et de ses monuments étonne toujours le visiteur qui débarque pour la première fois. Mais au-delà d’un certain folklore saltimbanque, c’est bien la création et la vitalité des arts vivants d’aujourd’hui qui donne à Avignon et Edimbourg leurs places prestigieuses.
Parcourir la cité des papes et la capitale écossaise en miroir permet aussi de souligner leur histoire parallèle, leurs similitudes mais aussi leur identité (si anglo-saxonne au Nord, si française au Sud – tellement théâtrale à Avignon, multidisciplinaire à Edimbourg).
Ecoutez (ou téléchargez) l’émission que nous avons consacré aux festivals d’Edimbourg et Avignon :
Le Festival International d’Edimbourg
Le festival international d’Edimbourg naît en août 1947 sous l’impulsion d’un groupe de personnalités britanniques et écossaises qui souhaite revivifier la vie culturelle européenne. Il veut aussi faire renaître l’esprit humain après cinq ans d’horreurs. La culture lui semble le vecteur idéal pour recréer des liens apaisés et enrichis entre les hommes.
Dès le début, il programme les grands noms de la scène et des spectacles de classe internationale en mêlant théâtre, danse et musique classique.
L’opéra, la musique symphonique ou les orchestres de chambre ont toujours eu une large place dans la programmation du festival international d’Edimbourg comme le souligne le chef d’orchestre William Christie, invité en 2012 avec Les Arts Florissants à montrer l’opéra de M.A. Charpentier « David et Jonathas » :
Le festival international d’Edimbourg est aussi officiellement présenté dès sa création comme une source de fréquentation touristique et un levier économique pour la ville. Il va largement participer à donner une forte image internationale à la capitale écossaise.
Aujourd’hui, la programmation reste de très haut niveau (regardez le programme) mais le public est assez âgé.
Depuis 1999, le festival possède un lieu permanent de rencontre insolite : le hub. C’est le passage obligé du festivalier puisque cette ancienne église néo-gothique, planté en haut du Royal Mile à deux pas du château, héberge les bureaux du festival, les guichets de réservation, une salle de conférence et un café.
Le Festival d’Avignon
Du 4 au 10 septembre 1947, la vieille cité papale française accueille « La semaine d’art en Avignon». Centrée sur une grande exposition d’art contemporain (Picasso, Kandinsky, Klee, Masson), cette manifestation originelle est complétée par la programmation de concerts et surtout de trois pièces de théâtre jouées par Jean Vilar et sa troupe. C’est le poète René Char qui a invité Vilar à se produire en Provence. C’est la naissance d’une durable union entre Vilar et la ville.
En 1948, la manifestation prend le nom de « Festival d’Avignon » et se consacre au théâtre. Dans les années 50, Gérard Philippe contribuera à la renommée du l’événement estival.
En Avignon, le festival s’incarne donc à travers des personnalités charismatiques et fidèles. Il acquiert également une place à part grâce à son lieu de représentation emblématique : la cour d’honneur du palais des papes.
Jean Vilar va rester à la tête du festival jusqu’à sa mort en 1971.
(Regardez la vidéo où Jean Vilar revient sur les débuts du festival).
Installée dans un bel hôtel particulier de la vieille ville et ouverte toute l’année, la maison Jean Vilar permet au public de se familiariser avec les débuts du festival, l’apport de Jean Vilar et sa conception du théâtre. Un espace d’exposition permanent est aménagé dans le hall comme nous l’explique Rodolphe Fouano de la Maison Jean Vilar :
Depuis la mort de Vilar, le festival a connu plusieurs directeurs. Ils ont toujours fait évoluer la manifestation avec les arts de la scène et sont restés attachés à la création. Le Festival d’Avignon coproduit plusieurs spectacles chaque année et accueille des premières mondiales. Comme il cultive son rôle de défricheur de talents et de formes, les pièces qui sont jouées ici n’emportent pas toujours l’adhésion du public. Mais les festivaliers sont des passionnés et des curieux qui aiment discuter et débattre. Grâce à leur programmation risquée, Vincent Baudriller et Hortense Archambaut, les deux actuels co-directeurs, ont su attirer un public jeune qui participe au dynamisme de la manifestation (regardez le programme).
Le Off d’Avignon
Ce festival parallèle est un immense espace de liberté. Il n’a pas de directeur artistique et quiconque a les moyens de s’y produire (ça coûte cher !) peut venir montrer son art.
Cette démarche alternative au festival « in » est née au milieu des années soixante grâce à de jeunes metteurs en scènes et artistes locaux comme André Benedetto et Gérard Gelas entre autre. Si en 1971, le Off ne comptait que 38 spectacles, il y en avait déjà 400 en 1989 et aujourd’hui, plus de 1 100 pièces de théâtres, spectacles de danse, mime, cirque et récitals de chanson sont à l’affiche pendant trois semaines en juillet.
Le Off transforme la vieille ville d’Avignon qui se couvre d’affiches et voit parader des centaines de troupes. Cette manifestation envahie tout le centre ancien et apporte une ambiance et un folklore bien particuliers. Plus d’une centaine de théâtres s’installent dans des cinémas, magasins désaffectés, hangars, écoles, garages ou cours d’hôtels particuliers pour accueillir cette débauche créative où le meilleur côtoie le pire.
Les festivaliers fréquentent en masse le Off (tout en allant aussi dans le « In »). Mais la presse (surtout les médias nationaux) ne s’aventure plus beaucoup dans les dédales de cette programmation chaque année plus importante. Dommage. Elle reflète pourtant la diversité de la création française, accueille des artistes étrangers et reste un territoire d’épanouissement pour les jeunes artistes.
Comme dans le Fringe d’Edimbourg, les grands lieux ont des identités bien marquées. Le théâtre du Chêne noir (qui reste ouvert toute l’année), ceux du Chien qui fume, du Balcon ou des Carmes programment des pièces de théâtre combinant textes contemporains, artistes reconnus et troupes de qualité. Le théâtre des Doms présente la scène belge francophone. Le Capitole, le Forum, le Palace et le Paris ne se consacrent qu’aux spectacles comiques et au one-man-show. La chapelle du Verbe Incarné défend les artistes des départements d’outre-mer. Les Hivernales sont spécialisées dans la danse. L’île Piot abrite un espace chapiteau.
Le Off se distingue aussi par son public enthousiaste et passionné qui n’hésite pas à voir trois ou quatre spectacles par jour (les productions s’enchaînent de 10h du matin à 22h, voire minuit). Les terrasses des cafés, le chant des cigales et la beauté de vieille ville invitent à la détente et aux discussions. Le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen de dénicher les bons spectacles. La presse locale (comme La Provence) consacre chaque jour pendant le festival une double page au Off.
Le Fringe d’Edimbourg
C’est le père de tous les festivals libres et alternatifs qui fleurissent en marge des grandes manifestations. Il naît en 1947, en même temps que le festival international. Huit troupes qui n’avaient pas été invitées, décident alors de se produire tout de même en Ecosse et, par manque de théâtres traditionnels, transforment des lieux en salle de spectacle.
Aujourd’hui, le Fringe est devenu le plus grand festival d’art vivant du monde avec plus de 2 600 spectacles.
Le Fringe accueille (sans direction artistique, comme le Off d’Avignon) des artistes et des troupes venant de tout le monde anglo-saxon : Grande-Bretagne, Irlande, USA, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud. Des compagnies européennes, africaines ou asiatiques viennent aussi se montrer.
Ce festival est aussi devenu le plus grand marché du spectacle vivant au monde. C’est une porte d’entrée privilégiée pour tourner dans le monde anglo-saxon (et ses milliards de locuteurs !). Agents et producteurs sont présents par centaines pour dénicher les talents. Cette dimension « business » est très ouvertement et fortement affichée.
Les shows se donnent dans des « venues ». Les plus grands de ces lieux abritent plusieurs salles. C’est ainsi que les différents sites de l’université d’Edimbourg deviennent des théâtres au mois d’août. Ils offrent quelque fois des décors typiquement écossais avec leurs bâtiments anciens à l’allure médiévale. Comme à Avignon, hangars, bâtiments désaffectés, chapiteaux, églises ou spiegeltent accueillent aussi les spectacles.
Le festivalier habitué à Avignon est surpris de voir que chaque « venue » est sponsorisée (généralement par une marque de bière ou d’alcool) – et de manière générale, tous les sites ou manifestations de la ville arborent un logo commercial. Impensable en France !
Au centre de chaque endroit trône un ou plusieurs bars, voire un restaurant.
La convivialité culturelle anglo-saxonne passe par les discussions entre amis, une pinte de bière à la main. Certains bars sont déjà bien remplis en milieu d’après-midi et restent ouverts jusqu’à 5 heures du matin !
Ce sont les « venues » qui programment du stand-up et des spectacles comiques qui attirent le plus de monde et connaissent les soirées les plus électriques (Assembly, Underbelly, Pleasance …). Presque la moitié de la brochure du Fringe (qui compte plus de 300 pages) est réservée à des spectacles one-man-show comiques. La BBC diffuse même un programme pour promouvoir les nouveaux talents.
Le théâtre reste le genre le plus représenté après le divertissement comique. Traverse est un théâtre renommé qui défend les nouveaux textes en langue anglaise et les artistes émergents.
Summerhall est un nouveau lieu, ouvert en 2011, qui s’est vite construit une solide réputation grâce à sa programmation pointue et curieuse. Cette « venue » est certainement la plus à la mode en ce moment chez les amateurs de culture contemporaine. Summerhall surprend aussi dans ses bâtiments. Le lieu a investi une ancienne école vétérinaire bâtie il y a plus d’un siècle. La salle de dissection ou le vieil amphithéâtre, par exemple, ont gardé leurs ornements et leur mobilier. Ce sont de véritables décors intenses et insolites apportant une dimension supplémentaire aux pièces qui s’y déroulent.
L’Institut Français en Ecosse est aussi un lieu du Fringe. Vincent Guérin, son directeur, explique sa programmation :
Le nombre de spectacles, la concurrence effrénée et la dimension décomplexée du marché du spectacle rendent le Fringe moins détendu et bricolé que le Off d’Avignon.
Le public peut vite s’y perdre et les artistes être désorientés. En 2012, Pierre Baux et Vincent Courtois présentent « Rock » à l’Institut Français. Au même endroit deux comédiennes belges, Lula Béry et Barbara Sylvain montrent « It’s so nice ». Pour ces quatre artistes ayant déjà participé aux festivals d’Avignon, l’aventure écossaise est passionnante mais déstabilisante. Ecoutez-les :
Si le Off d’Avignon envahit toute la vieille ville, le Fringe reste plus discret. La municipalité a d’ailleurs mis de l’ordre dans le grand déballage. L’affichage est règlementé et payant. La distribution des tracts et les parades de rue sont cantonnées dans deux lieux du centre ville : devant les National Galleries of Scotland et sur High Street. Les nombreux artistes de rue et les troupes montrant des extraits de spectacle, mêlés à la foule des festivaliers et touristes, donnent aux cinq cents mètres réglementaires des allures de foire.
Des atmosphères et des décors singuliers
Avignon et Edimbourg sont deux des plus belles villes d’art et d’histoire en Europe, classées « patrimoine mondial » par l’Unesco. Leur richesse et leur singularité architecturale servent d’écrin aux festivals.
La capitale écossaise, posée sur des rochers volcaniques, déploie ses paysages pittoresques de bâtiments médiévaux ou géorgiens entre de beaux parcs à l’anglaise et des cieux changeants.
Le palais de Holyroodhouse conserve le souvenir de Marie Stuart et reste la résidence officielle de la reine en Ecosse. A l’autre bout du Royal Mile, sur un piton rocheux, l’imposant château protège les joyaux de la couronne écossaise derrière ses solides murailles.
Avignon doit son prestige aux papes qui y résidèrent au XIVème siècle. Le palais des papes reste le plus grand monument construit au Moyen-Âge. En ville, à l’abri des remparts, les couvent médiévaux alternent avec les hôtels particuliers Renaissance, Baroque ou Classique. Le célèbre pont d’Avignon enjambe le Rhône sans atteindre l’autre rive. En face, le fort Saint-André et la tour Philippe-le-bel de Villeneuve-les-Avignon toisent la cité pontificale.
A Edimbourg, c’est le Fringe qui marie patrimoine et spectacles mais ce mariage est loin d’égaler celui qu’Avignon a su créer depuis plus de soixante ans.
La cour d’honneur du palais des papes, cernée de tour et de créneaux reste le lieu le plus saisissant. Une carrière de pierre à quelques kilomètres de la ville ou plusieurs églises et cloitres offrent aussi des décors uniques au monde pour une représentation théâtrale.
Ces ambiances séduisent le public et inspirent les artistes. Ecoutez le comédien Laurent Poitrenaux qui a plusieurs fois joué à Avignon. Il évoque le cloître des Carmes :
Gérard Gelas, directeur et fondateur du théâtre du Chêne noir a installé sa compagnie dans une église du XIIIème siècle. Pourtant, il se méfie de la beauté des lieux. Ecoutez-le :
Le climat de l’été provençal permet aussi de jouer en plein air sous les étoiles. Le vent, quelque fois violent, s’invite à certaines représentations donnant à la soirée un tour unique et inoubliable.
A Edimbourg, le temps écossais incertain et souvent pluvieux ne permet pas de jouer dehors aussi fréquemment qu’à Avignon. Cela n’empêche pas certains spectacles d’avoir lieu en plein air.
Un détail ne trompe pas sur la nature des deux villes : A Avignon quand on veut vous faire un petit cadeau de bienvenue, on vous offre un éventail. A Edimbourg, c’est un poncho ! ;-)
Edimbourg, ville de festivals
La palme de la plus grande concentration culturelle mondiale revient sans conteste à la capitale écossaise.
Au mois d’août, la ville n’est pas seulement l’hôte du Festival International et du Fringe. Elle accueille aussi plusieurs autres manifestations dont certaines jouissent d’une réputation internationale dans leur domaine.
Le Royal Military Tatoo est connu dans l’ensemble du monde anglo-saxon. C’est le plus grand festival de fanfares militaires. Il se tient pendant trois semaines sur l’esplanade du château. Les tours, les remparts et les douves servent de toile de fond aux différents régiments qui défilent chaque soir devant 9 000 spectateurs assis dans des gradins impressionnants (regardez cette vidéo).
Le Military Tatoo invite les meilleures fanfares et formations de cornemuse du monde. Les pays du Commonwealth sont évidemment à l’honneur. C’est toute la pompe de l’ex-empire britannique qui se déploie sur les hauteurs de la vieille ville. Les hommes en uniformes ne jouent pas que des airs traditionnels et militaires. Sous la rigueur du képi et des épaulettes, les soldats interprètent aussi des airs de musiques de film et des tubes disco !
La BBC diffuse cet impressionnant spectacle chaque année depuis 50 ans. Il est regardé par 100 millions de téléspectateurs. (J’ai particulièrement été impressionné par une troupe suisse de Bâle : le «Top secret royal drum corps » – qui n’est d’ailleurs pas constitué de militaires-. Leur prestation est époustouflante, regardez !)
Edimbourg possède aussi en août des festivals d’art contemporain, de musiques du monde, de chants sacré et de politique (!).
Les douze plus importants festivals se sont regroupés sous une bannière commune Edinburgh Festivals.
C’est le cas du Book Festival qui est devenu un des plus importants de la ville. Faith Lidell, directrice d’Edinburgh Festivals nous le présente :
Informations pratiques
Les festivals d’Avignon se déroulent pendant trois semaines en juillet.
Les festivals d’Edimbourg se passent pendant tout le mois d’août (et débordent parfois sur début septembre).
Les festivals d’Avignon et d’Edimbourg se vivent à pied.
Il faut 15 à 20 minutes pour traverser tranquillement la vieille ville d’Avignon où se concentre la majorité des théâtres et des attractions à visiter. Il y fait chaud mais la ville est plate.
Edimbourg est plus étendue et surtout plus pentue. Mais la marche reste le meilleur moyen d’aller d’une salle de spectacle ou d’une attraction à une autre (compter parfois une bonne demi-heure entre deux sites diamétralement opposés). Le mois d’août est souvent pluvieux.
Il vaut mieux réserver le plus tôt possible les spectacles programmés au Festival International d’Edimbourg et au Festival d’Avignon.
Les spectacles du Off, à Avignon, restent à l’affiche pendant tout le festival. Dans le Fringe, certains shows ne sont là que pendant deux semaines, voire moins.
Le Fringe possède une billetterie centralisée. A Avignon chaque théâtre du Off s’occupe de ses propres réservations.
La plupart des pièces et spectacles du Fringe ne durent qu’une heure. Cela limite les dégâts si on comprend mal l’anglais ou si on s’est trompé sur la qualité. A Edimbourg, on trouve de très nombreux spectacles visuels ou musicaux pour ceux qui ont peur d’affronter l’anglais.
Dans chacune des deux villes, l’hébergement peut vite être problématique si on n’a pas réservé plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l’avance.
Pour préparer un séjour à Avignon (ou en Provence) regardez les sites de l’Office du Tourisme et du Comité Départemental du Tourisme.
Pour préparer un séjour à Edimbourg, regardez les sites d’Edinburgh Festivals, de l’Office du Tourisme et de Visit Scotland.
Photos : Ludovic Dunod
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