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08 juin 2012 - 13:44
Belleville, les multiples visages du Paris populaire
Depuis le début du XXème siècle, plusieurs vagues d’immigration sont venues se mélanger aux ouvriers et artisans qui ont toujours habités le quartier. Ce brassage coloré donne aujourd’hui un visage unique à ce coin de Paris. C’est aussi devenu une terre d’artistes. Le cosmopolitisme et la convivialité du quartier attirent désormais les visiteurs qui veulent connaître Paris autrement que par ses monuments.
Accroché au flanc d’une des collines qui entourent Paris, Belleville n’a jamais perdu son identité populaire.
Commune indépendante jusqu’en 1860, elle attire alors les fêtards de la capitale sous les treilles et entre les vignes de ses guinguettes.
Les grands travaux qui transforment le centre de Paris sous le Second-Empire chassent bon nombre d’artisans et d’ouvriers qui s’installent à Belleville.
A cheval sur les Xè, XIè, XIXè et XXè arrondissements, le quartier connaît une très forte urbanisation entre 1880 et le début de la Première Guerre mondiale. Des photographes humanistes comme Doisneau, Izis ou Willy Ronis ont immortalisé le Paris populaire du XXème siècle qui s’exprimait ici.
Dès les années vingt, Belleville accueille les différentes vagues d’immigration qui trouvent refuge en France.
C’est donc l’histoire des cents dernières années qui a donné au quartier le visage cosmopolite qui est le sien aujourd’hui.
La vogue du tourisme participatif qui inclut les habitants dans l’accueil des visiteurs et le goût de plus en plus prononcé pour la découverte de quartiers vivants avec une forte identité poussent de plus en plus de visiteurs à Belleville.
La richesse ethnique et culturelle de Belleville se découvre au fil des trottoirs mais le quartier préserve bien des secrets derrière les portes des immeubles. Il ne faut donc pas hésiter à mélanger parcours libres et visites guidées.
En plus, ici, tout et tous se mélangent : les histoires des hommes comme les décors du quartier. Belleville est un patchwork étonnamment vivant. Un Paris dépaysant, populaire et chamarré. Un gage de souvenirs tout aussi fort que Le Louvre, la Tour Eiffel ou Notre-Dame.
Ecoutez (ou téléchargez) l’émission que nous avons consacré à Belleville :
Un quartier mosaïque
Impossible à Belleville d’imaginer un quartier chinois, un quartier juif, un autre maghrébin ou encore ailleurs une zone exclusivement africaine. Ici, toutes les communautés d’origine étrangère vivent mélangées, au gré des installations. Elles partagent l’espace avec de vieux prolétaires français depuis des générations, des artistes venus de tous les horizons mais aussi, plus récemment, de jeunes bourgeois-bohèmes.
Mais c’est bien la dimension multiethnique qui saute aux yeux du visiteur quand il descend, spontanément, au M° Belleville dans le bas du quartier.
Le dimanche, les travailleurs chinois en congé se rassemblent sur le boulevard, autour de la station de métro, pour échanger des nouvelles tandis que les vieux « chibanis » (ces vieux immigrés maghrébins qui partagent leur temps entre leur pays d’origine et la France) discutent sur les rares bancs du quartier. Un peu plus loin, les juifs tunisiens partagent un thé à la menthe aux terrasses des cafés populaires du bas Belleville.
Si la rue de Belleville, colonne vertébrale du quartier, offre surtout un visage chinois jusqu’à la rue des Pyrénées, il faut savoir se perdre sur ses flancs pour découvrir ici une synagogue, ailleurs une échoppe tenue par des maghrébins, un traiteur polonais, un supermarché chinois, un coiffeur indien, ou encore un restaurant africain.
Mais les enseignes du monde entier ou les habits traditionnels ne sont que la partie émergée de Belleville. Les Portugais, les Yougoslaves ou les Juifs ashkénazes dont les descendants sont arrivés de Pologne ou de Russie dans l’entre-deux-guerres, sont plus discrets pour le visiteur mais bien présents.
Renée, une septuagénaire juive dont les parents sont venus en France juste après la première guerre mondiale a toujours habité Belleville. La diversité, elle connaît bien. Ecoutez-la :
C’est surtout le long du boulevard de Belleville puis de Ménilmontant, à l’occasion du marché qui se tient le mardi et le vendredi, que le visage multiculturel et populaire de Belleville se révèle avec force.
Après avoir dépassé la synagogue au numéro 118, en allant vers le métro Couronnes, on se retrouve au cœur d’un quartier musulman, entre librairies islamiques et magasins de hijab concentrés autour de la mosquée Omar. Mais Couronnes n’est pas un ghetto musulman. Au cœur de cet îlot, on retrouve la mémoire ouvrière et populaire à la Maison des métallos, un haut-lieu du syndicalisme des années 30 depuis reconverti en établissement culturel.
Donatien Schramm, un bellevillois passionné par la Chine, anime des visites guidées passionnantes de « Belleville la chinoise » (regardez l'onglet "pour individuels"). Il connaît tout le monde, parle la langue de Mao et décrypte ce monde souvent hermétique pour le passant.
Une empreinte artistique et militante
Il suffit d’arpenter le pavé bellevillois pour se rendre compte à quel point l’art est partout, même dans la rue.
Dans les années 80, les artistes ont investi les ateliers laissés vides par les artisans dans les arrières cours. En continuant à occuper ce patrimoine ouvrier, typique des faubourgs parisiens, ils l’ont mis en valeur.
C’est justement ce que l’on découvre chaque année au mois de mai à l’occasion des Portes ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville : une concentration insoupçonnée d’artistes et de créateurs installés en retrait du tumulte de la rue. Un plan est distribué gratuitement pour dénicher facilement ces espaces cachés.
En 2012, plus de 250 artistes ont ouvert les portes de leur atelier. Le Bénin était à l’honneur de cette 23e édition.
Rafy, un plasticien béninois, fer de lance de cet échange culturel, porte un regard enthousiaste sur l’évènement et, plus largement, sur le quartier :
Dès sa création en 1989, l’association des AAB (Ateliers d’Artistes de Belleville) s’est inscrite dans une démarche non seulement artistique mais aussi militante. Constituée pour préserver le bas Belleville alors menacé par un projet de ZAC (une vaste opération de destruction très contestée), l’association a su médiatiser sa cause et faire de l’ouverture des ateliers un rendez-vous original et incontournable.
Ecoutez Mirella Rosner, une artiste de Belleville qui a beaucoup œuvré au sein de la Bellevilleuse, une association qui, aux côtés des AAB, a permis de sauver le quartier des bulldozers :
S’il est un lieu à Belleville qui porte en lui tout l’ADN du quartier côté artistes, c’est la Forge. Située au 23-25, rue Ramponeau, cette ancienne usine de clés est blottie au fond d’un terrain vague improbable, dont les murs sont recouverts de tags colorés et de dessins gigantesques. Sauvée de la démolition par des artistes-squatteurs, cette friche industrielle est aujourd’hui gérée par la Mairie de Paris. Cela fait dire à certains que l’esprit autonome et Bellevillois disparaît au profit du parisianisme culturel et institutionnel.
Comme d’autres quartiers de l’Est parisien, l’éden bohème, familial et populaire que s’étaient inventé les artistes du quartier est en train de changer…
Ecoutez Raoul Velasco, un artiste graveur, dont l’atelier est niché dans le haut-Belleville. Cet ancien conseiller de quartier, très impliqué dans la vie associative, s’interroge sur l’avenir du Belleville artistique :
A Belleville, dans la partie basse, impossible de manquer la singulière et remarquable rue Desnoyez. Investie depuis des années par des graffeurs et artistes du street art, cette rue, baptisée par certains « le paradis du graff » est en effet l’un des rares endroits de Paris où cet art est toléré voire mis en valeur.
Tous les week-ends, les bombes « pschittent » et le mur d’expression est inlassablement recouvert pour faire place à de nouvelles œuvres éphémères.
Plusieurs ateliers d’artistes logent aussi dans cette drôle de rue en forme d’œuvre d’art totale. Nous vous recommandons celui de Marie, de la Maison de la Plage. Son atelier se distingue par son banc en mosaïque et son parasol coloré. Toujours entourée de vieux voisins et d’oiseaux de passage, elle réalise un travail attachant qui transforme les gens ordinaires de Belleville en icône. Des héros du quotidien comme elle dit !
A voir également, La galerie « Frichez nous la paix ».
L’identité artistique de Belleville attire désormais de nouvelles galeries qui quittent le centre pour s’installer ici. Certaines d’entre elles, peu ouvertes sur l’extérieur et les habitants, attisent les critiques parmi la communauté artistique locale.
A noter cependant, la galerie 22,48 m2 situé en haut du jardin de Belleville (30 rue des Envierges). Elle essaye d’allier le chic propre au galeriste d’art contemporain et la nécessité de s’adapter à un environnement populaire.
Dernière initiative artistique pointue en date : le Grand Belleville, un parcours avec des galeries très « arty » qui s’efforcent de trouver un ancrage et une légitimité dans un quartier où tout le monde se connaît.
Enfin, à Belleville, il faut aussi partir en balade sur les traces des nombreux murs peints du quartier : Nemo et ses pochoirs poétiques, Kouka et ses guerriers ou encore Jérome Mesnager qui, avec ses corps blancs, a marqué de son empreinte les rues du coin. A niveau du 50, rue de Belleville, au coin de la rue Julien Lacroix, deux grands murs impressionnants se font face sur la place Fréhel : l’un est signé Ben et l’autre Jean Le Gac. Certains guides proposent même des visites autour de cette thématique bellevilloise.
Un village à Paris
Dans le bas du quartier, la rue grouille de monde. Cela frise l’étourdissement. Mais un autre univers, plein de quiétude, se cache derrière les façades des vieux immeubles ouvriers. Surtout en montant dans le haut-Belleville, au cœur de l’ancienne commune indépendante. Si on peut avoir accès à ce Paris caché lors des journées portes ouvertes des ateliers en mai, c’est surtout en suivant une visite guidée qu’on peut pénétrer dans ces impasses privées et cours intérieures qui rappellent le passé à la fois campagnard et ouvrier de Belleville.
Depuis 2008, Angénic Agnéro propose avec « Paris par rues méconnues » des visites insolites et curieuses de ce quartier qu’elle connait par cœur. En partant du métro Jourdain, devant l’église historique de Belleville et ses petits commerces, Angie emmène les visiteurs dans des cités-jardins et des ruelles insoupçonnées, à la rencontre des habitants. Car elle connaît tout le monde et tous les digicodes, précieux sésames pour accéder à cette autre facette de Paris.
Le quartier regorge d’espaces aux glycines et vignes grimpantes qui rappellent le temps où la commune indépendante accueillait 70 000 personnes juste avant son annexion à la capitale en 1860. C’était alors la treizième ville de France par le nombre de ses habitants !
Les ruelles soignées, bordées de maisonnettes colorées sont habitées par des chanceux qui perpétuent l’esprit village, à la fois convivial et solidaire. Comme à la Cité du Palais-Royal par exemple, ainsi surnommée parce que la Comédie Française (située au Palais-Royal) y entreposait autrefois décors et costumes.
Autre lieu notable, tout près du parc des Buttes-Chaumont : la Butte Bergeyre. Ici, à plus de cent mètres d’altitude, on retombe dans les années vingt. Cette petite butte offre aussi un très beau panorama sur Montmartre et le Sacré-Cœur.
Du très vieux village de Belleville, bien avant l’ère industrielle, il reste d’émouvants petits monuments : les regards. Ces maisons aveugles permettent d’aller voir si l’eau qui passe dans les aqueducs souterrains qui parcourent la colline circule bien. Le plus beau regard est celui de la Lanterne. Des visites guidées expliquant l’histoire de l’adduction d’eau sur les pentes de Belleville dès le Moyen-âge sont régulièrement organisées (regardez notre page sur l’eau à Paris, au chapitre « les parcours de l’eau »).
Tout le vieux Belleville n’a pu être sauvegardé. Les hauts immeubles de béton qui ponctuent et surveillent le quartier en témoignent. Mais la nostalgie pour ce Paris disparu reste forte.
Jetez un œil sur le blog passionnant qui raconte l’histoire de la rue du Pressoir et du vieux Belleville.
Pour retrouver ce Paris disparu, on peut aussi regarder « Le ballon rouge », ce merveilleux film tourné en 1956 par Albert Lamorisse à Belleville et Ménilmontant (l’immeuble du petit garçon au ballon rouge est encore debout, en haut du jardin de Belleville au coin des rues des Envierges et Transvaal). Regardez un extrait du film.
On peut également relire « W ou le souvenir d'Enfance » de Georges Perec, un ouvrage paru en 1975. Il raconte les jeunes années de l’écrivain, rue Vilin, une artère aujourd’hui aux trois-quarts détruite. Le photographe Willy Ronis l’a immortalisé de nombreuses fois (regardez Willy Ronis à Belleville).
Mais l’oeil curieux se rend vite compte que tout n’a pas été rasé à Belleville.
La placette Henri Krazucki est un autre lieu charmant, hors du temps et du tumulte parisien. C’est idéal pour prendre un café au calme en terrasse. Poursuivez la visite rue des Cascades pour admirer au numéro 44, la maison où a été tourné en 1952 le film « Casque d’or ».
A deux pas, si vous l’osez, poussez la porte de Lucio Urtubia, un anarchiste au verbe haut et au béret basque rouge. Au numéro 42, il a fondé l’espace culturel Louise Michel.
Autre adresse secrète, située dans le bas-Belleville : la Cité Jandelle. Nichée derrière les grands ensembles modernes du quartier, elle abrite des maisons au charme fou, surtout celle au bout de l’impasse avec son rosier rouge profond. La propriétaire connait bien l’histoire du lieu et ne manquera de vous faire signer sa pétition pour défendre la cité. Belleville est vraiment un village d’irréductibles gaulois ! ;-)
Forte de cette identité singulière, Belleville suscite donc un attachement, voire un amour, très fort (le festival « Belleville mon amour » est là pour l’attester). Les habitants s’engagent, défendent leur territoire, résistent et inventent d’autres façons de vivre ensemble, que ce soit à travers des jardins solidaires partagés, des manifestations culturelles ou des ateliers en tout genre…
Des sites comme belleville-village.com ou belleville-belleville.com renseignent sur la richesse de cette actualité associative, militante et culturelle.
Belleville n’a rien du pittoresque de carte postale. On ne vient pas se promener ici pour voir un beau quartier. C’est tout autre chose comme le souligne Donatien Schramm :
Côté jardins
A deux extrémités du quartier, Belleville possède un poumon vert. Deux parcs publics à l’identité très différente.
Au Nord, le parc des Buttes-Chaumont est le plus ancien. Il a été créé en 1867 dans une ancienne carrière. C’est un des plus beaux parcs à l’anglaise de Paris. Ses pelouses en pente, son lac, ses grottes, le belvédère néo-classique fiché au sommet d’un haut éperon rocheux et le pont suspendu donnent à l’endroit une allure très pittoresque. Sur plus de 24ha, sa présence est une respiration bienvenue au milieu de la densité urbaine environnante. Son allure très vallonné se prête bien à la mode actuelle des pique-niques et des apéritifs dînatoires.
Au Sud, à la limite de Ménilmontant, le parc de Belleville affiche son allure contemporaine. Ouvert en 1988, il a remplacé un îlot du vieux Paris populaire souvent photographié par Doisneau et ses acolytes de la photographie humaniste. Ses 45 000m2 ne peuvent pas rivaliser avec la grandeur des Buttes-Chaumont mais sa présence est ici aussi très appréciée tant les espaces verts font défaut dans cette partie de la ville. Dessiné à flanc de colline, il possède une des plus grandes fontaines cascade de la capitale, une vigne qui rappelle la tradition viticole de Belleville et surtout un beau panorama imprenable sur Paris (le spot est particulièrement prisé pour voir le feu d’artifice du 14 juillet ;-).
Sortir à Belleville
Belleville fait partie des spots nocturnes branchés et décalés. Quelques bars à vins un brin chic ont bien essayé de s’implanter mais le quartier demeure encore un haut-lieu du demi de bière pas cher et de la faune alternative.
Une adresse incontournable du quartier : Aux Folies. Situé au coin des rues de Belleville et Desnoyez, ce café attire des centaines de bobos du monde entier qui s’amassent dans le bruit et la fumée en terrasse. Les autres cafés alentour profitent largement du succès des Folies.
Pour boire un coup entre amis, on peut aussi aller :
- Culture Rapide et sa chouette terrasse située sous le grand mur peint de Ben. Un bar, cabaret, maison des poètes avec bières pas chères et slam garanti !
- O Paris (anciennement Mer à Boire) pour sa terrasse et sa vue imprenable sur la capitale. Un des plus beaux couchers de soleil de Paris depuis le haut du jardin de Belleville. 1, rue des Envierges.
Mais Belleville est surtout le quartier des petits restaurants pas chers qui permettent de faire le tour du monde en quelques rues.
Notre sélection n’est qu’une invitation. A vous de jouer les curieux :
- Au Poivre de Szechuan : un fameux restaurant chinois, 13 rue Louis Bonnet. Cette rue est surtout connue pour ses restaurants vietnamiens et leur soupe pho.
- Krung Thep, le restaurant historique de cuisine thaï, 93 rue Julien-Lacroix.
-Chez Ramona, une adresse à tapas espagnol très kitsch, tenue par une figure du quartier, 17 rue Ramponeau.
- Chez Valentin, un restaurant argentin rustique et chaleureux, 64 rue Rebeval.
- Chapeau Melon, néo-bistrot et cave à vin raffinée, 92 rue Rebeval.
- Le vieux Belleville, un repaire musette et vin rouge d’un autre temps, 12 rue des Envierges.
- Restaurant Le Baratin, une vénérable maison à la cuisine de bistrot très gourmande, 3, rue Jouye Rouve.
Mais encore :
- Bubble Tea Belleville, le lieu de l’incontournable boisson taïwanaise très prisée des chinois à base de thé et de boules de Tapioca. Insolite mais addictif ! 15, rue de Belleville.
- Chez Adriana et Margot, la meilleure épicerie fine polonaise du quartier. Pour ses délicieux sandwichs aux prix imbattables. Dans le bas-Belleville, 14 rue des Goncourt.
Pour danser ou écouter un concert :
- La Bellevilloise, vers Ménilmontant, une adresse nocturne désormais incontournable pour ses concerts, ses soirées et sa halle aux oliviers. Ancienne première coopérative parisienne ouverte aux lendemains de la Commune, ce lieu est chargé d’histoire, 19-21 rue Boyer.
- La Java, une salle de concert insoupçonnée située au fond d’une galerie marchande des années vingt. Dans le bas-Belleville, 105 rue du faubourg du Temple.
Pour mieux connaître le quartier :
Librairie Le genre urbain 60, rue de Belleville. Elle possède un choix intelligent et pointu de livres sur le quartier. Notamment les deux très bons livres que les éditions Créaphis ont consacrés à Belleville : « Belleville, quartier populaire ? » et «Belleville Belleville, visages d'une planète ».
Mais aussi un merveilleux livre tout en images « Belleville –Ménilmontant » du photographe Willy Ronis.
Pages réalisée avec Céline Develay-Mazurelle
Photos : Céline Develay-Mazurelle et Arnaud Bouret
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7 Comments
Nous on y est la en ce moment, en touriste, à la Perdrix Rouge, c'est un petit quartier bien sympa. On s'y est promené tout à l'heure, on est allés au parc des buttes chaumont.... une belle détente.
Ce quartier est le "Vrai Paris". J'habite en banlieue aseptisé ( St. Germain en Laye " et tous les week-ends je parcours le 20 ème .j'aimerais bien changer mon 78 pourri contre le 75020.
Saltations
Un Allemand,nostalgique de Paris ( 20 )
Merci pour ces textes sur ce quartier si vivant. Pour ceux qui ne savent pas par quel bout le prendre, il y a des visites guidées qui sont organisées toute l'année à Belleville et dans différents quartiers : http://www.tourisme93.com/visites-belleville.html
Si vous avez d'autres reportages sur les quartiers parisiens originaux un peu en dehors des sentiers battus, je suis preneur !
Natif de ce quartier il y a 69 ans ... y ayant vécu 25 ans, j'ai toujours un brin d'émotion en lisant tout ce qui le concerne! Ma bibliothèque comporte une cinquantaine de livres sur le sujet, et chaque année j'y fais mon pélerinage!
Et il m'arrive régulièrement d'écrire dans le blog:
http://ruedupressoir.hautetfort.com/
Félicitations pour votre article!
Jean-Claude R.
Bonjour Céline,
Merci pour cet hommage fait à Belleville et à ses acteurs locaux.
je vois que tu n'étais pas là juste pour ton émission, tu as de ton coeur et ta passion de découvrir cet quartier.
Certains acteurs locaux que nous avons rencontrés lors de ton reportage et moi même te remercions pour ce bel article.
A bientôt à Belleville.
Belle-ville-ment Angie
Excellent!
J'ai beaucoup apprécié ces pages sur Belleville.
Egalement d'origine 'autre' (GB) j'adore le côté vivant de ce quartier. Il y a bien sur des moments d'agacements devant ce qui me paraît un manque de respect pour la propreté ou les installations du terre plein, mais je m'y sens bien.
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