David Bowie à Londres

David Bowie, Photo de Brian Duffy pour la pochette de l'album Aladdin Sane, 1973 © Brian Duffy Archives / V&A MuseumPop star hors normes, David Bowie a su traverser, en près de 50 ans de carrière, les époques et les genres en se renouvelant sans cesse. Un art de la métamorphose et du travestissement qu’il a développé et façonné à Londres avant de partir conquérir le monde. Au moment où la capitale britannique lui rend hommage à travers une exposition phare, partons dans les rues de Soho et au musée afin de dessiner les contours d’un artiste provocateur, inclassable mais surtout multiple.

 

Exposition "David Bowie is", V&A Muséum, Londres Exposition "David Bowie is", V&A Museum, Londres Exposition "David Bowie is", V&A Museum, Londres
 
Bowie et Londres, c’est un peu comme un amour de jeunesse. Le genre qui vous façonne et vous construit pour le restant de vos jours.
 
Né en 1947 dans la banlieue Sud, David Bowie est un enfant de l’après-guerre pour qui la folie créative, consumériste et culturelle de la capitale britannique dans les années 60 agit comme un aimant.
 
Vitrine d'une librairie de LondresLe « Swinging London », terme utilisé pour désigner l’effervescence du Londres des Sixties, avait alors Soho pour épicentre. Et c’est tout naturellement dans les petites rues pavées de ce quartier du centre de Londres que l’on retrouve encore aujourd’hui la trace de Bowie. A travers les lieux qu’il a fréquenté mais aussi des artistes qu’il a rencontré et dont il s’est largement inspiré… quand jeune musicien passé par une école d’art, il imaginait ses premiers personnages et aspirait à la célébrité.
 
C’est aussi dans cette ville que la pop-star a enregistré les grands albums de sa période rock électrique, fiévreuse et costumée. Londres, c’est surtout là où le mythe de l’homme caméléon, extravagant et ambigu est né.
 
En 1974, Bowie devenu star, quitte le Royaume-Uni pour l’Amérique. Il est aujourd’hui de retour à Londres grâce à l'exposition majeure que lui consacre le Victoria & Albert Museum. Un hommage que lui rend la ville aux allures de déclaration d’amour. Parce que les amours de jeunesse cela ne s’oublie pas…
 
 
Ecoutez ou téléchargez l’émission que nous avons consacré à David Bowie à Londres :
 
 
 
  

Bowie is… au musée

Exposition "David Bowie is", V&A Museum, LondresLe musée est un lieu qui va finalement bien à Bowie, un musicien esthète et curieux qui a toujours conçu sa carrière comme une œuvre d’art. Et l’exposition qu’a imaginé le Victoria & Albert Museum, telle une immersion dans un monde d’images, d’écrans et de mannequins masqués, lui ressemble plutôt bien.
 
« David Bowie is », c’est le titre en forme d’ellipse de cette grande rétrospective ouverte au public jusqu’à la mi-août 2013. Un titre qui évoque les multiples identités que s’est choisi Bowie tout au long de sa carrière mais aussi le caractère inaccessible et mystérieux de l’icône. 
 
« David Bowie is watching you » (David Bowie est en train de vous regarder), « David Bowie is crossing the borders » (David Bowie dépasse les frontières), la formule, déclinée à l’envie sur les murs noirs de l’exposition sert ici de curseur à une approche thématique.
 
David Bowie. Costume imaginé par Yamamoto pour le Aladdin Sane Tour en 1973, photo de Masayoshi Sukita © The David Bowie Archives / V&A MuseumA l’entrée, c’est le costume extraordinaire, semblable à une sculpture en skaï noir, conçu par le couturier japonais Kansaï Yamamoto pour la tournée Aladdin Sane en 1973, qui accueille le visiteur. Cette pièce hors du commun, promet alors un voyage à la fois spatial et intérieur…
 
Après une première salle où se mêlent affiches de concert, dessins de jeunesse, installations multimédia évoquant les influences musicales du jeune Davie Jones (comme le jazz ou le rock énergique de Little Richard), on est vite embarqué dans un monde de miroirs et de faux semblants.
 
L’identité de Bowie se fait alors plus complexe. On croise des images de l’alunissage de 1969 car la télévision britannique avait choisi le morceau de Bowie « Space Oddity » pour accompagner l’événement. Ensuite, on plonge dans un bouillon de culture foisonnant avec des livres, des images du cinéma expressionniste allemand, des costumes de théâtre japonais ou des références au surréalisme.
 
Exposition "David Bowie is" au V&A Museum, Londres Exposition "David Bowie is" au V&A Museum, Londres
 
Dans cette exposition, le costume occupe évidemment une place de premier ordre et rappelle comment Bowie est non seulement une icône de la musique mais aussi de la mode. Un bel écho au département mode et design du V&A Muséum …
 
L’atmosphère générale de l’exposition est étrange. Bowie fait figure de fantôme à la fois insaisissable et déterminé à hanter les lieux. Car l’expérience dans cette rétrospective est aussi sonore. Les audio-guides qui accompagnent le parcours nous font entendre sa musique comme mais aussi sa voix magnétique et envoutante comme un appel.
 
Exposition "David Bowie is" au V&A Museum, Londres Exposition "David Bowie is" au V&A Museum, Londres
Exposition "David Bowie is" au V&A Museum, Londres Exposition "David Bowie is" au V&A Museum, Londres
 
Le tout peut paraître mégalo et hagiographique, surtout quand on sait que la collection de 300 objets présentée au V&A est issue en grande partie des archives personnelles de Bowie. La fondation qui porte son nom collecte et inventorie méticuleusement tout ce qui peut être en relation avec l’artiste, soit à ce jour 75 000 objets !
 
Mais l’expérience, en définitive, raconte très bien qui est David Bowie. A savoir un artiste pop, qui telle une créature d’Andy Warhol retourne et détourne les codes de la célébrité. On le sent surtout dans la dernière grande salle envahie d’écrans et plongée dans l’obscurité…
 
Ecoutez le point de vue de Maïa Morgensztern, journaliste à French Radio London au sujet de cette immersion pop :  
 
 

Photo originale de Franck W. Ockenfels pour la pochette de l'album Earthling, 1997 © F. Ockenfelds / The David Bowie Archives / V&A MuseumAssailli d’images, on est emporté, voire étourdi, par l’ultime expérience musicale et visuelle que propose le musée. Des vidéos de ses meilleurs concerts sont en effet projetées sur un mur de 20 mètres de haut où apparaissent en avant-plan des costumes de Bowie portés par des mannequins longilignes, froids et anonymes.

Après avoir fait connaissance avec tous ces personnages, parmi lesquels l’extraterrestre glam Ziggy Stardust, le clown triste, glabre et inquiétant avec cet éclair peint sur le visage qu’est Aladdin Sane ou The thine white duke, un crooner élégant à l’univers noir et blanc aseptisé, on comprend mieux comment Bowie s’est toujours cherché au risque de se perdre.
 
L’exposition n’évoque cependant pas directement les errances dans la drogue et les diverses expériences spirituelles (chamanisme, kabbale, bouddhisme etc…) qu’a connu Bowie dans sa période post britannique, une fois débarqué aux Etats-Unis en 1974.
 
Reste finalement sa musique, partout et tout le temps de l’exposition à nos oreilles. Une musique qui accompagne depuis plus de quatre décennies des générations successives d’enfants du rock.
 
Pour ceux là, qui faute de tickets ne pourraient malheureusement pas accéder à l’exposition du V&A, vous pouvez toujours vous consoler en allant visiter, toujours à Londres, la nouvelle attraction interactive dédiée à la musique outre-Manche : La British Music Experience située dans le Dôme O2.
Ce musée, truffé d’installations audiovisuelles et de point d’écoutes sonores, possède un petit espace Bowie avec quelques habits de l’époque Ziggy Stardust. Dans la même pièce, on peut également admirer les extravagants costumes des musiciens du groupe T-Rex, un groupe qui a popularisé avec Bowie le style très électrique du glam-rock. La guitare Gibson en forme de V appartenant à Marc Bolan, le leader du groupe, y est également exposée.
 
The British Music Experience, Londres The British Music Experience, Londres
 
Et c’est d’ailleurs avec Marc Bolan, un copain de jeunesse, que Bowie a arpenté les rues de Soho mais aussi ses clubs, ses bars, ses studios d’enregistrement et ses salles de concert.
  

Sur les pas de Bowie à Soho

S’il est un quartier qui raconte à lui seul les jeunes années londoniennes de Bowie, c’est bien celui de Soho. Plus largement, dans ce district, c’est toute l’histoire de la musique des années 60, outre-Manche, qui est racontée.
 
A cette époque, Londres est la capitale de toutes les tendances et Soho concentre sur un petit périmètre beaucoup de lieux alternatifs, de clubs de musique mais aussi de bars illégaux et de sex-shops.
 
Carnaby Street, LondresA Soho, si vous souhaitez suivre le jeune Bowie pris dans la folie du Swinging London, vous pouvez d’abord chercher du côté de Carnaby Street, une rue parallèle à Regent Street.
Cette petite artère, mondialement connue pour ses boutiques de mode, était alors fréquentée par une jeunesse à l’affût du meilleur look mais aussi par des artistes comme Jimi Hendrix, les Beatles ou les Rolling Stones. Bowie qui n’avait pas encore rencontré le succès, écumait les poubelles avec son copain Marc Bolan (futur leader du groupe T-Rex) en quête de nouveaux habits pour ses créatures.
 
Les Mods, ces jeunes roulant en vespa et toujours habillés dernier cri, y avaient trouvé leur Mecque et s’y disputaient les looks les plus soignés. Bowie n’était pas forcément un Mod mais il s’est largement inspiré de leur sens du style. Cinquante ans après, Carnaby Street cherche toujours à entretenir le mythe mais force est de constater que la rue, avec ses grandes enseignes de l'industrie mondialisée, a perdu désormais son caractère indépendant. Mais certains lieux subsistent et cherchent à retrouver le cachet musical d’autrefois qu’a connu Bowie jeune. 
 
C’est le cas du Bag O Nails, un club situé dans la petite Kingly Street. Ecoutez Richard Porter, un guide spécialisé du rock anglais :
 
 
 
Bag O' Nails, Londres Emplacement du Marquee Club, Soho, Londres
 
Un autre lieu mythique du West End est à trouver quelques blocs plus loin sur Wardour Street. C’est le Marquee Club, une salle de concert alternative où tous les plus grands du rock ont joué pendant près de trente ans. Bowie en faisait partie.
 
Au Marquee, comme d’autres artistes (Rolling Stones en tête), Bowie a fait ses armes dans des formations totalement inconnues pour y retourner une fois sacré star du rock.
Selon certains, ce serait d’ailleurs dans ce club qu’en 1965, il aurait joué pour la première fois avec le nom de David Bowie et non plus Davie Jones.
C’est aussi dans ce club que Bowie a tenu son « 1980 Floor Show » en 1973. Rendu célèbre par Ziggy Stardust, son premier avatar en combinaison lamée, le chanteur anglais décide de convoquer musiciens et amis pour un concert hommage à la musique qui a bercé sa jeunesse.
 
Regardez ici cette reprise assez ahurissante de Sonny and Cher « I’ve got you babe » interprétée par Marianne Faithfull déguisée en nonne et David Bowie grimé en ange de la mort.
 
Evocation du Marquee Club là où il se trouvait à Soho, Londres Evocation du Marquee Club là où il se trouvait à Soho, Londres
 
Le Marquee a désormais déménagé mais une plaque et un mur des célébrités situé juste à côté rappellent encore le passé glorieux de cette adresse. Le nom de Bowie y apparaît… forcément !
 
Une autre adresse en lien avec la grande époque du Marquee se trouve dans la même rue, quelques numéros plus loin : The Ship.  Suivons Richard Porter, notre guide à Londres :
 
 
 
Soho, lieu de fête et de vie nocturne, est donc à l’époque, dans les années 60-70, LE lieu de la musique. On y trouve les meilleurs gigs, les clubs et les salles de concerts alternatifs mais aussi les bureaux des professionnels du milieu qu’ils soient éditeurs, chefs de labels ou producteurs. C’est enfin dans ce district que se sont installés les magasins de musique et les studios d’enregistrement.
 
The Ship, Soho, Londres Studios Trident, Soho, Londres
 
Et sur la planète Bowie, il est un lieu particulièrement important. C’est celui où le chanteur, pris dans une folie créative, a enregistré sur trois ans, ses cinq grands albums « londoniens » : « Space Oddity » en 1969,  « The Man Who Sold The World » en 1970, « Hunky Dory » en 1971, « The Rise And Fall of Ziggy Stardust and the Spiders From Mars » en 1972.
 
Richard Porter nous a assui emmené aux Trident Studios situés au 17 de la petite allée St Annes Court :
 
 
 
Un peu loin, si vous poussez vers Charing Cross Road, suivez les étuis de guitare au dos de grands chevelus musiciens et vous découvrirez certainement la fameuse Denmark Street.
 
Magasin d'instruments de musique, Denmark Street, Londres Hanks Guitar Shop, Londres
 
Connue pour être la « Tin Pan alley » du Royaume-Uni (cette appellation désigne les rues qui concentrent tout ce qui est en relation avec la musique), Denmark Street a depuis les années 60 toujours été le cœur de l’industrie musicale.
A cette époque, Bowie fréquentait la rue et ses très nombreux magasins de musique mais aussi le Giaconda Café, qui existe encore aujourd’hui.
 
Devenu un restaurant chic, le Giaconda était alors le QG du jeune Davie Jones aspirant à la célébrité. Il y auditionnait, épluchait la presse musicale et révisait en quelque sorte ses tables de la célébrité.
 
Un peu plus loin, après avoir dépassé les vitrines des magasins d’instruments où luisent guitares Gibson et saxophones Selmer, vous trouverez Hanks Guitar Shop, une boutique de guitares folk où rien à l’intérieur ne semble avoir changé depuis trente ans.
 
N’hésitez pas aussi à vous arrêter au coin de cette boutique, dans la toute petite ruelle remplie de petites annonces de musiciens au mur. Un lieu incontournable pour qui veut monter son groupe et pourquoi pas, comme Bowie, rencontrer un jour le succès… ;-)
 
Denmark Street, Londres Denmark Street, Londres
Denmark Street, Londres Denmark Street, Londres
 
En face de chez Hanks, de l’autre côté de la rue, vous trouverez un autre lieu mythique dans l’histoire de la musique outre-Manche : Regent Sounds. S’affichant aujourd’hui comme le lieu le plus historique de la rue, ce magasin de guitares est surtout connu pour avoir été le studio d’enregistrement le moins cher de Londres dans les années 60. Les Stones y ont notamment enregistré leur premier album.
 
Pour les mordus de musique et de vieux 33 tours, vous pouvez prolonger la balade vers Berwick street ou carrément, en quittant Soho, dans l’East London. C’est là que vous trouverez les meilleurs disquaires de la ville comme Rough Trade sur Brick Lane. Le Spitafields market, un joli marché couvert rénové est le lieu idéal pour dénicher des vinyles historiques… Aucun doute que parmi eux vous pouvez trouver des perles rares de David Bowie, un artiste connu pour ses pochettes graphiques, délirantes et inédites.
En parlant de pochettes mythiques, tout amoureux de Bowie ne saurait déambuler à Londres sans aller visiter LE lieu où le mythe Bowie-Ziggy est né. C’est à Heddon Street que vous pourrez prendre la pose comme Bowie sur la pochette (plus d'infos ici).
 
Lieu où Bowie a été photographié pour la pochette de Ziggy Stardust, Heddon Street, LondresC’est en effet dans cette petite contre-allée parallèle à Regent Street que les photos de l’album Ziggy Stardust ont été prises une nuit de janvier 1972. 
On y voit Bowie à peine éclairé par un vieux lampadaire, avec sa guitare et sa combinaison d’extraterrestre tout droit débarqué de l’espace. En fait, il sortait seulement du studio du photographe, Brian Ward, auteur des photos, qui vivait dans cette rue.
La ruelle glauque de l’époque a désormais fait place à une jolie rue pavée pleine de restaurants à la mode. Depuis 2012, une plaque commémore ce moment et invite les touristes à reproduire l’image, comme sur Abbey Road pour les Beatles.
 
Décor de la grill room, Café Royal, LondresSi après tout cela, vous avez besoin de repos et/ou d’un remontant, n’hésitez pas à vous rendre juste à côté, sur Regent Street, dans le très luxueux Café Royal Hotel.
A l’intérieur, après avoir quitté vos habits de touriste et enfilé une tenue plus smart, vous trouverez un café au décor unique et à l’histoire centenaire.
En effet, après avoir été fondé en 1867 par un français négociant de vin, le café Royal a abrité bourgeois, artistes et écrivains comme Oscar Wilde ou Georges Bernard Shaw à la fin du XIXe siècle.
Cent ans plus tard, le lieu, toujours fréquenté par les stars et la haute société, a accueilli en 1973 une fête mémorable organisée par David Bowie himself.
Cette fête connue sous le nom de « The Last Supper » marquait alors la retraite de Ziggy Stardust, le double que Bowie, alors au fait de sa gloire, venait pourtant de « tuer » sur scène…
En hommage à ce passé « bowiesque » et à l’occasion de l’exposition du V&A Muséum, Le Café Royal et sa scintillante grill room de style Louis XVI offrent actuellement un package Bowie. Infos ici.
 
12 bar club, LondresEnfin, dans un tout autre genre, pour ceux qui souhaiteraient retrouver un parfum de bières blondes et de contre-culture plutôt que des bars à champagnes chics et ruineux, nous vous conseillons le 12 BarClub.
Avec ses tables collantes et ses vieilles couvertures jaunies de magazines de musique placardées au mur, le lieu situé sur Denmark Street (encore !), affiche le vrai visage de la musique indépendante. Avec ses trois, voire quatre concerts par soir, l’adresse est rare et survit malgré la pression immobilière et les grandes enseignes qui envahissent Soho.
N’hésitez pas à parler avec le patron, un chevelu au look destroy, féru comme tout mélomane qui se respecte de… Bowie !!
 

Informations pratiques

Afin d’organiser votre voyage, n’hésitez pas à vous renseigner sur le site de l’Office du Tourisme Britannique, Visit Britain. On y trouve notamment une page spéciale sur les attractions touristiques liées au rock à Londres (voir ici)…
 
Pour l’exposition « David Bowie is » au Victoria & Albert Museum, les ventes de billets ne sont malheureusement plus disponibles en ligne.
 
Première solution : se lever tôt, faire la queue et croiser les doigts pour obtenir une place au guichet qui lâche des tickets chaque jour au compte-goutte ;-)
 
Deuxième solution : se tourner vers les opérateurs de voyage qui ont pré-acheté des billets et proposent encore des packages Bowie à Londres.
L’hôtel Radisson Blu Edwardian Vanderbilt sur Cromwell Road, à deux pas du V&A, offre jusqu’au 27 juillet 2013 un package spécial Bowie. Petit déjeuner pour deux, tickets pour l’expo et nuit incluse. Infos ici.
 
 
Pour voyager à travers l’immense littérature consacrée à Bowie et au rock à Londres, voici trois ouvrages :
 
→  « Any day now » de Kevin Cann traduit récemment en français, Editions Naïve.
Véritable bible pour les amoureux de Bowie dans ses années Londres, cet ouvrage quasi-encyclopédique recense jour après jour le temps passé par le chanteur dans la capitale de 1947 à 1974. Incontournable.
 
Bowie is... watching you dans un club londonien→ « Streets of London, l’histoire du rock dans les rues de Londres », d’Arnaud Devillard et Olivier Bousquet, Editions Le mot et le reste.
Ce livre, truffé d’anecdotes, passe à la loupe plus de 25 quartiers de la ville en relation avec la musique pop-rock.
On y trouve pas mal de références « bowiesques » et surtout à la fin, un parcours guidé est réservé à l’enfance de Bowie dans la banlieue Sud de Londres. Pour en savoir plus sur ce dernier chapitre écoutez Arnaud Devillard :
 
 
 
→ « David Bowie et le rock dandy » de Loïc Picaud, Editions Hors Collection.
Cet ouvrage nous emmène en mots et en images à travers les multiples vies de Bowie. Pédagogique et richement illustré. Pour les fans comme les novices.
 
 
Enfin, durant votre virée Bowie dans les rues de Londres, n’hésitez pas à partir armés d’un lecteur et d’un casque audio pour écouter du Bowie, of course !
« The next day », son dernier album, paru chez Columbia en mars 2013 est un peu trop sombre pour une balade citadine énergique et enjouée. 
L’idéal pour ça est à trouver dans les meilleurs albums de sa période londonienne ( «Space Oddity », «Hunky Dory », « The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars », « Aladdin Sane »).
 
The Archer, Station to station tour, 1976, photo de John Robert Rowlands © J.R. Rowlands / The David Bowie Archives / V&A Museum
 
Page réalisée en collaboration avec Céline Develay-Mazurelle
Photos : Céline Develay-Mazurelle, Masayoshi Sukita, John Robert Rowlands, Brain Duffy, Franck W. Ockenfels, The David Bowie Archives, V&A Museum.
 
 

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